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Conformément à la loi Audit, les entités d’intérêt public sont :
Toutes les entités d’intérêt public doivent, sauf disposition contraire de la loi Audit, se doter d’un comité d’audit.
En l’absence de cas concrets, la CSSF n’a, à ce jour, pas fixé de conditions dans lesquelles les entités d’intérêt public disposant d’un organisme exerçant des fonctions équivalentes à celles d’un comité d’audit peuvent déroger à l’obligation de se doter d’un comité d’audit.
Dorénavant, le comité d’audit a un rôle plus actif à jouer, ses membres doivent être en majorité indépendants de l’entité contrôlée, compétents dans le domaine d’activité de l’entité et au moins un des membres doit avoir des compétences en matière de comptabilité et/ou d’audit.
Le comité d’audit, outre les missions qui lui étaient confiées historiquement, à savoir s’assurer :
doit désormais également :
Le comité d’audit doit également soumettre sa recommandation à l’attention de l’organe d’administration ou de surveillance de l’entité contrôlée dans le cadre de la procédure de sélection du réviseur d’entreprises agréé ou cabinet de révision agréé. Cette recommandation, sauf dans le cas du renouvellement d’un contrôle légal des comptes, devra être justifiée et comporter au moins deux choix possibles, parmi les candidats, et indiquer la préférence dûment motivée du comité d’audit pour l’un d’entre eux. En d’autres termes, il devra davantage accompagner et encadrer le réviseur d’entreprises agréé et le cabinet de révision agréé dans leurs travaux.
L’indépendance étant un pilier des nouveaux textes européens, les réviseurs d’entreprises agréés et cabinets de révision agréés doivent maintenant confirmer chaque année leur indépendance par écrit au comité d’audit et discuter des risques pesant sur leur indépendance ainsi que des mesures de sauvegarde appliquées pour atténuer ces risques. Ceci est particulièrement valable en présence de prestations de services autres que d’audit à l’entité contrôlée.
La CSSF devra évaluer le travail de ces comités d’audit et en faire rapport à la Commission européenne. La faculté a été réservée au régulateur de sanctionner les comités d’audit les moins diligents.